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5 conseils pour gérer le refus

Ils peuvent être fréquents et difficiles. Découvrez nos recommandations pour faire face aux refus dans les milieux de conception.

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Devoir faire face à un refus peut être frustrant en tant que créatif et professionnel. Étant liés à la production de contenus et produits qualitatifs, un retour négatif peut blesser. Et ils peuvent être fréquents : Les livrables que l’on transmets aux clients, qui comprennent les objectifs et le périmètre des projets, peuvent ne pas plaire d’un point de vue purement subjectif.

Il est également attendu d’un créatif qu’il soit force de proposition, mais ces propositions peuvent ne pas être reçue à hauteur de l’effort de travail fourni.

S’il s’agit le plus souvent d’un manque de tact de la part des clients, de son équipe ou de ses supérieurs, il est important de garder à l’esprit que ces refus ne sont pas à prendre personnellement et qu’un certain nombre de paramètres permettent de les justifier, ou mieux, de les comprendre.

Voici 5 stratégies pour mieux accueillir ces refus et transformer ces expériences négatives positivement.

1. Le refus ne reflète pas forcément votre talent créatif

Un refus de l’une de vos production ne signifie pas un manque de compétences. Comme cité en introduction, de nombreux paramètres peuvent donner lieu à un refus, et l’un d’entre eux peut être que votre univers et le projet ne sont pas compatibles. Est-ce de votre faute ? Non ! Il existe certainement autant de styles que de designers et le fait que les attentes d’un projet ne soit pas en adéquation avec le vote ne doit en aucun cas être source de remise en question. Le style que vous empruntez peut ne pas convenir à votre entreprise cliente, tout comme les délais peuvent ne pas convenir, à vous comme à votre client.

À moins que l’on vous notifie explicitement d’un manque de qualité dans votre travail, ça ne l’est probablement pas et vous pouvez vous en soulager.

2. Apprenez à accueillir le refus et prendre le temps de récupérer

Lorsqu’un nouveau client ou une marque refuse une de vos propositions, cela peut blesser profondément et vous remettre en question. De même pour la perte d’un client ou d’un contrat.

S’il est toujours dur à entendre et accepter, faire preuve de recul et d’intelligence émotionnelle aide à ne pas perdre pied et facilite la guérison.

Il ne s’agit pas ici de nier le refus, mais au contraire de l’accueillir sans l’enfouir. En effet, plus vous serez confronté aux refus et plus vous vous en accommoderez. L’objectif n’est pas de les provoquer mais d’avoir un moyen de réponse. C’est un bon moyen de les accepter.

Écrivez sur papier ce que vous avez ressenti, laissez vous du temps pour y réfléchir et noter ce que cette expérience vous a appris. Souvenez-vous que toute expérience est bonne à prendre et que des enseignements sont à tirer de toutes les situations. C’est l’une des clés pour réussir à tourner la page.

3. Prenez en compte d’où vient le refus

Essuyer un refus de la part d’une entreprise du CAC 40 ou d’un jeune entrepreneur sont deux expériences différentes. Si elles peuvent pourtant être tout aussi blessantes, appliquer les conseils donné précédemment vous aidera à vous en remettre plus facilement.

Pour autant, prenez quelques minutes pour réfléchir à qui a émis ce refus. Est-ce une personne influente, un nouvel entrant dans un domaine précis ?

Si votre client est reconnu dans l’industrie créative, essayez de creuser pour savoir pourquoi elle donne ce type de retours. Si c’est pour être utile, c’est une bonne chose mais si c’est pour vous nuire, cela peut venir d’une forme de jalousie.

De la même manière, un retour négatif d’une personne qui n’a à priori aucune expérience dans le domaine n’est peut-être pas aussi fondé qu’il cherche à vous le faire entendre.

Comprendre les retours et savoir d’où ils viennent vous permet de connaître leur vraie valeur, et de savoir à quel point ils peuvent vous impacter. Il faudra tout de même les prendre en compte mais garder ce recul permet d’en maîtriser les effets.

4. Cherchez des similarités dans les refus

Les remarques similaires fréquentes ne sont jamais bon signe. Si vous recevez toujours le même commentaire, c’est sans doute qu’il vous faut agir.

Il faudra savoir se remettre en question et recommencer. Mais ce n’est pas une fin en soi, car vous avez appris. Par exemple, si vos suggestions de couleur ne plaisent pas, n’hésitez pas à demander des exemples pour vous en inspirer. L’important est de comprendre les retours spécifiques et de s’améliorer.

5. Utiliser les refus pour être plus créatif

Gérer un refus peut souvent être une épreuve sur le plan psychologique. Il est nécessaire de prendre du recul pour prendre les retours comme de véritables axes d’amélioration.

En mettant à contribution ces refus plutôt que de les enfouir, vous permettez de les canaliser et de les transformer en force. De nombreuses histoires d’entrepreneurs à succès ont démarrées par des refus. Ils font parti du travail et vous permettent de progresser.

En transformant ces refus en moteur, ils vous permettront d’améliorer vos productions par rapport à votre idée initiale. Rester dans votre zone de confort trop longtemps peut vous empêcher d’être créatif et c’est en cela que les refus vous permettent de vous dépasser. La complaisance est l’ennemi de la créativité. Restez motivé, humble et vous réussirez !

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