Réduire l’empreinte carbone de son site internet

L’écologie est aujourd’hui au cœur des sujets d’actualités les plus brûlants et par conséquent, la préservation de l’environnement est devenue un véritable enjeu à travers le monde.

Si la pollution est largement associée au monde physique, le monde virtuel est lui aussi très gourmand en énergie et constitue une large part des émissions de CO2 : il s’agit de la pollution numérique. Bien qu’immatériel, Internet est un réseau très polluant. En effet, son fonctionnement dépend de nombreuses infrastructures et équipements qui produisent énormément de gaz à effet de serre.

En France, selon le dernier rapport de l’ADEME sur le sujet, la pollution numérique représenterait jusqu’à 2,5% des émissions de CO2, une part non négligeable qu’il est important de prendre en compte en tant que propriétaire d’un site internet ou que simple internaute.

Bien sûr, il est possible de réduire l’empreinte écologique liée à l’activité d’un site internet : certains petits gestes du quotidien contribuent à lutter contre ce fléau écologique, et ainsi, réduire la pollution numérique à son échelle.C’est en tout cas la volonté de notre agence, pour laquelle l’impact carbone est un sujet prioritaire. L’idée est de tendre vers un green SEO, ou SEO écologique visant à optimiser au maximum son site web. Réduire ses émissions, c’est aussi rendre son site plus responsable et par conséquent améliorer son utilisation.

Comment lutter contre la pollution numérique en réduisant l’empreinte carbone de son site internet ? Découvrez nos astuces et habitudes digitales afin de minimiser notre impact écologique et rendre notre site plus écoresponsable.

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1. Sites web : quel impact sur l’écologie ?

Depuis les années 2000, les sites internet se multiplient et les utilisateurs sont de plus en plus nombreux, augmentant incontestablement l’impact écologique du secteur. Internet est aujourd’hui considéré comme le troisième consommateur énergétique mondial, et pour cause : chaque geste réalisé sur internet génère une empreinte carbone : regarder une vidéo, visiter une page web et même envoyer un mail. L’impact écologique d’une simple page est très élevé : pour le connaître, on prend en compte le nombre de requêtes envoyées au serveur, ainsi que le temps de chargement de cette page (relatif au poids du contenu). Plus le contenu de la page est riche, plus elle aura une empreinte carbone élevée.

Alex Wissner-Gross, chercheur et entrepreneur américain, déclare qu’un site internet rejette en moyenne 20g de CO2 par seconde. Cette donnée doit évidemment être multipliée par le nombre d’internautes se rendant sur le site : on arrive alors à des conclusions presque effrayantes : l’impact des sites web sur l’écologie est tel que le chercheur Gerhard Fettweis estime qu’internet deviendra, à l’horizon2030, la première source mondiale de pollution.

Cependant, il n’est pas encore trop tard pour agir et pour adopter des habitudes écoresponsables, notamment lorsque l’on possède un site internet.

2. Comment limiter l’empreinte carbone de son site web ?

Pour exécuter et afficher le contenu d’une page web, le serveur (celui qui possède le contenu) recevra des requêtes, elles-mêmes gourmandes en énergie. Plus il y aura de contenus sur le site, plus le nombre de requêtes nécessaires sera élevé et plus la consommation en énergie grandira. C’est pourquoi il est important de minimiser les contenus différents, lourds et complexes afin de réduire son impact énergétique et donc de limiter les émissions de CO2 : c’est la stratégie de green SEO. À l’heure d’une prise de conscience écologique certaine, quelques bonnes habitudes peuvent être mises en place lorsque l’on possède un site internet. Voici quelques exemples de pratiques que DropD met en place afin de limiter son propre impact écologique.

Réduire le poids des fichiers

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Le poids des fichiers est un élément à prendre en compte lorsqu’on publie du contenu sur un siteweb : plus un fichier est lourd, plus l’émission carbone du site sera élevée. Notre agence œuvre pour réduire au maximum la taille des fichiers présents sur une page web afin d’améliorer les performances du site. Cela passe par la suppression de fichiers inutiles, la compression de certains fichiers lourds ou encore l’optimisation et la compression des images.  

Minifier le code du site

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DropD veille à minifier au maximum le code de son site internet afin de le rendre plus compact.Résultat ? Moins de requêtes, des fichiers plus légers, un réseau moins encombré, et un site moins lourd tout en gardant un code lisible. Par conséquent, le site utilisera moins de ressources et aura une empreinte carbone minimisée.

Éviter les contenus vidéos

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Le contenu vidéo est par définition un contenu lourd et volumineux. Si votre site comporte des vidéos, alors les requêtes effectuées seront plus énergivores et votre empreinte carbone sera donc plus importante. Pour éviter ce genre de situation, vous pouvez tout à fait choisir d’intégrer ce type de contenu via une URL provenant de la plateforme où se trouve la vidéo que vous souhaitez ajouter. L’URL ne sera pas lourde et permettra aux utilisateurs de visionner tout de même votre vidéo.  

Réduire le nombre de polices

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Accumuler des éléments sur un site internet ne fait qu’accroître son poids et augmente indéniablement son empreinte carbone. C’est pourquoi DropD met un point d’honneur à réduire le nombre de polices sur ses pages web. L’idéal est de n’en utiliser que deux ou trois maximums, privilégier les polices dites « légère » et éviter les polices personnalisées, qui seront plus lourdes. Si vous souhaitez tout de même en ajouter puisqu’elles vous semblent nécessaires, vous pouvez créer un fichier WOFF2 correspondant à un format de police comprimé. Ainsi, vous réduirez le poids de vos polices jusqu’à 60%.

Rédiger du contenu qualitatif et non dupliqué

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Un contenu de qualité, non dupliqué et unique est un contenu écoresponsable. Cette pratique rentre bien-sûr dans la stratégie du green SEO,ou SEO durable. Si le contenu d’un site web est bien conçu, qualitatif et pertinent, alors il captera l’attention des internautes et répondra à leurs besoins. Le but étant de réduire au maximum le taux de rebond, c’est-à-dire le pourcentage de visiteurs qui accèdent à une page web puis qui quittent le site en ayant aucune action sur ce dernier. Si vous ne parvenez pas à capter le lecteur et à avoir un impact positif sur celui-ci, alors le taux de rebond pourra être élevé et augmenter par conséquent l’empreinte carbone de votre site et celle des autres. En dupliquant du contenu, vous copiez ce qui existe déjà sur interne : vous multipliez les informations, créant ainsi des ressources énergétiques inutiles.

Faire du référencement, oui, mais toujours de manière durable, en s’interrogeant sur les mots utilisés, sur les contenus produits et sur leur pertinence.

Avoir des backlinks de qualité

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Dans une démarche de green SEO, garnir son site de backlinks de qualité est une pratique très écoresponsable que nous mettons en place : les backlinks sont des liens retours pointant vers un site ou une page web. Si ces derniers sont de bonne qualité et pertinents, alors le trafic vers d’autres pages web le sera aussi, et votre empreinte carbone sera réduite.

Mais alors, qu’est-ce qu’un backlink de qualité ? Il faut respecter quelques règles pour s’assurer que votre empreinte carbone ne sera pas alourdie par ces liens. Le site qui produit le backlink doit être qualitatif et le lien doit être correctement intégré dans le contenu et dans le corps de la page afin que cela soit pertinent. Il faut également s’assurer que la page hébergeant le lien n’en contient pas ou peu d’autres.

À l’inverse, des backlinks de mauvaise qualité ou achetés sur internet seront néfastes pour votre SEO et engendreront une augmentation de l’empreinte carbone de vos pages web, ce qui alourdira votre propre bilan écologique.

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N'hésitez pas à consulter notre article sur le référencement pour en apprendre plus sur la construction de backlinks de qualité !

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Optimiser son contenu pour les bots

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Pour éviter de nuire à votre SEO, vous pouvez également générer un sitemap : il s’agit d’un fichier reprenant l’architecture de votre site qui aidera les bots de Google ou d’autres moteurs de recherche à indexer correctement votre contenu en ne mettant que les pages pertinentes en avant. En faisant cela, vous indiquez aux robots quelles sont les pages à mettre en avant et évitez l’indexation de contenu inutile.

Bien choisir son hébergeur

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Aujourd’hui, nombre d’hébergeurs adoptent des conduites écologiques et durables en utilisant des énergies vertes pour alimenter leurs serveurs (panneaux solaires, barrages hydrauliques, éoliennes…). Si vous souhaitez alléger votre bilan carbone, c’est vers ce type d’hébergeur qu’il faut se tourner. Vous pouvez par exemple choisir d’héberger votre site sur PlanetHoster, Infomaniak ou EX2 entre autres, leaders qui proposent des services durables et des solutions très écologiques.

3. Comment mesurer l’empreinte carbone de son site web ?

Adopter des bonnes pratiques, oui, mais comment être certain qu’elles aient un impact positif sur votre bilan carbone ?

La solution est simple : il suffit de tester son site en mesurant son empreinte carbone. Beaucoup proposent cette fonctionnalité, mais voici pour nous le meilleur d’entre eux : https://www.websitecarbon.com/

Cet outil permet de calculer l’impact écologique d’un site web grâce à son URL : un bilan complet ainsi que quelques informations sont énoncés sur la page. Il y a tout d’abord l’aspect général de votre site : un pourcentage vous indique comment il se place par rapport à d’autres pages sur le web. Puis, l’outil révèle quel est le poids de CO2 produit à chaque fois qu’un internaute visite la page web. Le poids total de CO2 produit pour plus ou moins 10 000 visites est calculé, puis quelques comparaisons sont effectuées (combien d’arbres peuvent absorber la quantité de carbone émis en un an, sur combien de kilomètres pourrions-nous conduire une voiture électrique avec l’énergie produite etc.).

Cet outil, en plus d’être rapide et clair, est très impactant : les comparaisons effectuées sont parlantes pour les internautes qui retranscriront alors leur empreinte carbone avec des exemples concrets.

Si vous avez des doutes sur votre impact écologique, testez votre site !Cela ne vous prendra que quelques secondes, et vous permettra peut-être d’adopter des pratiques plus écologiques en changeant vos habitudes sur le web.

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Conclusion

L’impact écologique d’un site web peut avoir une influence importante sur la pollution numérique mais également sur la pollution en général. Si l’horizon des prochaines années n’est pas des plus positifs, il est toujours temps de prendre conscience de la situation et d’adopter, à son échelle, des pratiques plus vertes. Si vous êtes un simple internaute, ce sont parfois des petits gestes du quotidien qui peuvent aider à lutter contre ce phénomène. Si vous possédez un site internet, nous avons vu qu’il est tout à fait possible de réduire ses émissions grâce à quelques petites astuces faciles à mettre en place. Réduire son empreinte carbone, c’est l’affaire de tous ! Notre agence œuvre au quotidien pour tenter de réduire son impact écologique : c’est un défi de taille qui nous tient à cœur, dans un monde où la pollution fait rage et grignote le monde un peu plus chaque jour.